Matériaux : textile, pvc, acier, béton
Dimensions : longueur 24m x largeur 4m x hauteur 4m50
Photographies : © Pascal Glais
∗ Le titre est emprunté à un poème de Jacques Prévert.
Le Paysage Changeur – Paroles – 1949, Éditions Gallimard
Pouvons nous nous fier aux apparences alors que sous nos yeux, tout change, bouge, vibre et palpite ?
En nous promenant le long de la berge, nos perceptions se modifient. Selon les points de vue que nous adoptons, ce qui pouvait nous paraître long, nous semble court, ce qui avait l’air dense, s’avère aéré et ce qui passait pour continu, se révèle discontinu. Selon que le vent se lève ou se calme, les formes se montrent stables ou chaotiques, géométriques ou aléatoires. Selon le temps qu’il fait et le moment de la journée, nos sensations colorées varient avec la lumière, pour passer du jaune à l’orange, du clair à l’obscur ou du visible à l’invisible.
Ce projet invite le promeneur à faire une expérience visuelle sensible et vivante. De la contemplation à la rêverie, il n’y a qu’un pas. Entre la réalité observable et l’imaginaire, la frontière est ténue. Il suffit parfois de peu pour glisser d’une forme abstraite à un astre et transformer ainsi la mathématique en poésie.
Pouvons nous nous fier aux apparences alors que sous nos yeux, tout change, bouge, vibre et palpite ?
En nous promenant le long de la berge, nos perceptions se modifient. Selon les points de vue que nous adoptons, ce qui pouvait nous paraître long, nous semble court, ce qui avait l’air dense, s’avère aéré et ce qui passait pour continu, se révèle discontinu. Selon que le vent se lève ou se calme, les formes se montrent stables ou chaotiques, géométriques ou aléatoires. Selon le temps qu’il fait et le moment de la journée, nos sensations colorées varient avec la lumière, pour passer du jaune à l’orange, du clair à l’obscur ou du visible à l’invisible.
Ce projet invite le promeneur à faire une expérience visuelle sensible et vivante. De la contemplation à la rêverie, il n’y a qu’un pas. Entre la réalité observable et l’imaginaire, la frontière est ténue. Il suffit parfois de peu pour glisser d’une forme abstraite à un astre et transformer ainsi la mathématique en poésie.